Stupid girl

16 juillet 2006

Hier soir je suis allée à une brocante, comme il est désormais de coutume pour moi presque chaque week-end. Je trouve en effet de plus en plus de charme aux objets ayant déjà un passé, ceux qui ont appartenu à d'autres et qui ont fait partie d'une histoire dont je ne saurai jamais rien. Ces objets que l'on chine, que l'on sort de l'oubli et qu'on destine à une seconde vie ont pour moi la poésie des photographies couleur sépia. Mes goûts personnels me portent vers les années 1930/1950.

Aussi, hier soir, j'ai bondi, tel un diable de sa boite lorsque j'ai aperçu un authentique lavabo à colonne 1930 en bon état qui aurait pu être à moi pour 80 euros. Pourquoi ne l'ai-je pas acheté ? Le mystère reste entier... J'ai argué du fait que la rénovation de la salle de bain n'est pas un projet à court terme et que l'achat d'un lavabo n'est pas une priorité. Ce qui n'est pas faux. Certes, mais l'occasion se représentera-t-elle de sitôt ? Pour enfoncer le clou j'ai visité un site qui réédite ce type de lavabo pour ... 1100 €.

Bon je m'en remettrai c'est certain, mais parfois je me filerais des baffes.

Lot de consolation : voici le carrelage destiné à recouvrir le sol de l'entrée arrière. Il est d'une jolie couleur terre cuite, assorti d'une frise qui va courir le long de la baie vitrée.

carrelage