C'est nous les damnés de la te-rre
Cette nuit un terril a poussé sous nos fenêtres :
Paysage du Nord climat subsaharien.
C'est aujourd'hui qu'a été livrée la terre végétale destinée à combler le vide laissé par la démolition des dépendances et de leurs fondations.
Comme nous ne disposons pas d'accès direct au jardin, excepté un passage permettant le transport par brouettes (sans lequel ces dernières auraient transité par le couloir intérieur...) la terre a été déchargée devant la maison et débordait sur la rue. Il fallait donc impérativement déplacer les 15 tonnes dans la journée.
Nous aurions été avisés de consulter les prévisions météo afin d'éviter ce boulot d'enfer le jour le plus chaud de l'année. Ce n'est évidemment pas moi qui ai le plus souffert. Je me suis contentée de nourrir les troupes et de tenir au frais des litres et des litres d'eau.
Voilà c'est fait :
J'espère que désormais nous n'aurons plus à raisonner en termes de tonnes et de m3 (de graviers, de gravats, de briques, de terre... et d'emmerdes).
Un immense merci à Papa, Christophe, Didier qui ont accompli un travail de forçats.