Ingallsisation en cours

Comme vous avez pu le constater, les travaux sont un peu en stand by ces derniers temps (mais ça ne saurait durer). Quelques menues modifications ont toutefois été apportées à la Vilaine Maison. Certes, rien qui mérite de faire un sujet dans «Art & Décoration» mais de petites choses qui nous simplifieront l'existence.

Des loupiotes ont été posées ça et là, et plus précisément dans le jardin et dans le passage qui aboutit à l'arrière. Cette dernière est particulièrement importante. Pour des raisons de commodité nous envisageons d'entrer dans la maison par l'arrière et donc d'emprunter le petit passage. En effet, si la Vilaine Maison voyait moins de godasses, elle se salirait moins vite, j'aurais donc moins de ménage à faire et ne m'en porterais que mieux.

Il fallait donc :
a) l'éclairer
b) l'aménager

Ce spot nous évitera de nous exploser les incisives sur les poubelles et de nous échouer lamentablement sur le tas de bois, telles des baleines suicidaires sur une plage de Plymouth*.

L'abri à bois était en piteux état et menaçait ruine à chaque averse. Il a donc été reconstruit. Les gouttières ont été remplacées et un système de drainage a été posé, ce qui évitera l'inondation quasi constante du chemin.

Môssieur, tel un bûcheron canadien, y a d'ailleurs rangé son stock de bois tout neuf, livré ce matin. Le feu est chez nous son domaine exclusif, j'ai d'ailleurs noté que c'est souvent le cas. De là à y voir une résurgence préhistorique... (la Guerre du Feu, tout ça, tout ça).

Pendant ce temps, aidée de ma puce, je préparais la traditionnelle galette des rois et un Irish Stew pour ce soir. Et là, alors que je m'essuyais les mains grasses sur mon tablier fleuri (même pas vrai), j'ai pensé : «mais on est en train de virer à la famille Ingalls !».

Dieu soit loué (comme elle dirait Caroline), ce soir il y avait du foot à la télé. Môssieur ne m'a donc pas sorti son violon (qu'il n'a d'ailleurs pas) pour me jouer quelques folk songs endiablées. Mais je doit être passée à deux doigts du râgout de ragondin...

* je ne sais pas s'il y eut un jour des baleines à Plymouth, je ne sais même pas s'il y a une plage, c'est juste parce que je trouvais ça plus seyant qu'Hardelot.

Comments

[mariec62]

Laetitia, je te ferai une galette bientôt. Charlotte, tu ne connais pas MA frangipane...

[char]

quelle belle galette dorée et grande sa se voit que ton fourre marche bien par conte moi j aime pas la frangipane ni le mouton mais j aime bien les patates !!!

[char]

ca devait etre trop bon! mais moi ce qui m interesse c est la galette mmmmm j adore!!!! j en rafole mais je fini les restes tu le sais?la galouffe!!!!

[Kheyliana]

que j'ai bien rigolé ...
j'adore la famille Ingals. Si si, malgré tous les malheurs du monde, ils s'aiment, s'es t'y pas bô ça ma petite dame ?
Bon à côté de ça ... tu veux un châle pour te épaules, doit faire froid quand on est pas devant la cheminée ...

[mariec62]

Je vois que la famille Ingalls suscite encore en vous quelques échos...
Melle Ange, comme mon trip Caroline a ses limites, la galette est fabriquée avec de la pâte feuilletée en rouleaux... on trouve des recettes de frangipane partout. La préparation dure cinq minutes et c'est une splendeur gutturale.