It's a man's man's world
Bon ben quelques news quand même... Toujours aussi peu d'inspiration et de courage, mais il faut quand même que je veille à me rappeler au bon souvenir de mes fidèles visiteurs (avant qu'ils ne filent ailleurs, c'est vite fait ces choses là). Vous voilà prévenus, ce billet ne contiendra encore rien de bien palpitant. Bon j'ai bien un peu de déco à faire, un jardin de poupées en construction mais j'ai la flemme de sortir l'APN (et de vider sa carte surtout).
Je suis crevée, laminée, éreintée, essorée. Mon rêve tient en trois mots : couette, oreiller, bouquin (là si on m'offrait un vol Paris-Papeete prévu dans deux heures, je ne sais même pas si je lèverais mon popotin solidement arrimé à ma chaise).
J'ai envie de manger des paquets de chips à la moutarde et les choko-bons de la puce par poignées (32 calories pièce, j'ai vérifié). C'est dire... C'est d'autant plus bête que depuis quelques semaines je suis rai-son-na-ble sur la bouffe et que ça commence même à porter ses fruits (je n'en parlerai pas avant d'avoir retrouvé un cuissot de sylphide).
Rappelez-vous, je devais changer de boulot (enfin de service), c'est fait, depuis lundi. Et depuis lundi, je nage en eaux troubles. Je me retrouve comme une pauvrette dans la situation inconfortable où j'ai tout à apprendre. Je ne sais pas quoi faire des paperasses qui s'accumulent, je ne sais pas quoi répondre aux pauvres égarés qui m'appellent (à part l'embarrassant «je suis désolée, je ne suis là que depuis deux jours»). Limite, hier matin, j'aurais pris mon sac et me serais barrée, commençant mon week-end un vendredi à 9 heures 46. Au lieu de quoi, je suis sagement sortie fumer ma clope, ravalant mon humiliation et la boule qui se formait dans ma gorge. Je n'allais quand même pas chialer non ? Ho ? manquerait plus que ça.
D'autant que je travaille dans un service à forte dominante mâle. Ah c'est viril, y a pas à dire. C'est pas au boulot que je vais parler du dernier né de Gemey Maybeline... Remarque, avant non plus, je n'en parlais pas. Je suis du style à passer les pages boooté et mode des magazines féminins, ce qui fait qu'il ne me reste plus que les pubs de Gemey Maybeline à lire. (Aparté. Angel, celles de Elle et Cie doivent faire des piges chez Famili, en tout cas, elles sont issues du même élevage... oh je sens qu'un prochain billet sera consacré à la presse de filles qui me court sur le haricot depuis quelques temps).
Mais revenons à mes bonshommes. Bah ils ont l'air bien sympas et je crois que je vais me plaire au centre du harem. En tout cas, si je comptais sur ce changement pour châtier mon langage, parfois trop -comment dire ? hum- fleuri, ben c'est loupé. Je vais peut-être même enrichir mon vocabulaire du coup.
Je vais aussi me faire au boulot, y a pas de raison, je ne suis pas tout à fait idiote quand même. Si ou bien ?
Voilà donc ce qui me préoccupe ces derniers temps. Je vais finir par reprendre mes aises (et même, allez savoir, réussir à taper un petit billet pendant les heures de travail). Mais là je fais ma sérieuse, la tête dans le guidon toute la journée à essayer de décrypter ces p....ins* de procédures.
*Pardon, c'est le métier qui rentre.