La Vilaine Maison sur la Terre
Je suppose que tout le monde connaît Google Earth. J'explique le principe pour les quelques personnes qui seraient passées à côté de ce joujou magique (ou pour celles qui l'ont oublié, ce qui était mon cas depuis le changement de PC) : Google Earth permet de localiser n'importe quel endroit du globe et de le visualiser sous forme de photo satellite. Alors évidemment ce qu'on recherche en premier c'est sa commune et quand on l'a trouvée, on zoome sur sa maison.
En images ça donne cela :
On part de là :
et on arrive ici :
Voici donc la vilaine maison vue du ciel, avec son petit jardin (purée quand je vois la taille des parcelles voisines je me dis que nous sommes entourés de nantis...) et la petite rivière qui coule derrière la haie.
Je suis en mesure d'affirmer que la photo date du début de l'été dernier. En effet, on aperçoit encore les gravats derrière le corps de la maison. Par ailleurs le nombre de piscines gonflables qui apparaissent aux alentours témoignent d'une période de forte chaleur.
Toutes les zones ne sont malheureusement pas aussi précises et de certaines communes, on entrevoit que la silhouette.
Google Earth peut être téléchargé gratuitement ici : http://earth.google.fr/download-earth.html
Pour ma part je m'amuse à essayer de retrouver (sans l'aide du moteur de recherche surtout !) les édifices ou lieux célèbres (Fuji, Statue de la Liberté, Colisée...) et je peux vous dire que ce n'est pas évident.
Même si tant de précision peut faire peur, je trouve ce truc carrément incroyable. Bah on s'amuse comme on peut...
Oui parce que ces derniers jours je suis saisie de ce que la psychanalyse nommera sans doute plus tard le «blog blues», phénomène déjà constaté sur d'autres blogs (l'inénarrable Raph lui-même fait une pause à durée indéterminée). Hier, le nombre de visiteurs de ce blog a atteint un seuil dangereusement bas. Mon dernier message a reçu 6 malheureux commentaires... Alors vous comprendrez que j'ai un tout petit peu les boules.
Parce que je passe forcément un peu de temps à écrire mes billets (vous me direz que je ne suis pas obligée), je sais, au vu de la durée des visites, qu'ils sont lus, alors comment dire ? Quand j'ai aussi peu de retour, il m'arrive de penser que je n'écris que des trucs totalement dénués d'intérêt (ce qui est fort possible mais dans ce cas, j'aimerais autant qu'on me le dise). Voilà les gens, c'est un peu triste un blog sur le déclin. Surtout pour son auteur.
Je ne sais plus sur quel blog j'ai lu une phrase qui disait en substance que certains jours, il ne se passe tellement rien qu'on lirait bien ses spams... oh non, quand même pas ?
Edit de 22 H 15
Vos commentaires sont extrêmement gentils et vous m'avez empêché de passer mon dimanche à pleurer sur mon clavier en me gavant de Choko Bon (d'accord j'exagère un peu).
Allez, foin de pudeur et de réserve pour une fois, vous m'avez réconfortée et même émue. Pour un peu j'aurais presque honte de ce coup de blues aux allures de «dites moi quelque chose de gentil».
Aussi, parce que sur ce coup là j'ai juste envie d'être sincère, je dois vous dire que mon blues est plus général et que quelques commentaires en moins n'en sont pas l'unique cause.
Rien de grave, juste une grosse fatigue physique et morale, juste l'impression parfois de naviguer contre des vents contraires. Je sais que ça va bientôt passer parce que cette déprime passagère est aussi régulière que l'arrivée du printemps.
C'est promis, je vais bientôt retrouver mon énergie, mon humour et mon inspiration.
Merci à vous, merci de vos mots si gentils :-)
PS : je vous réponds quand même individuellement, comme d'hab.