Docteur es cuisine
L’impératrice de la rénovation de cuisine eighties…
La reine de la peinture sur chêne vernis…
La baronne de la « chapeaux de gendarme’s touch »…
The lady of the uggly kitchens in the world…
C’est moi !
La preuve en image :
environ un tiers des requêtes qui amènent des visiteurs ici concernent la restauration de cuisine.
C’est ici que l’on atterit quand on ne sait plus quoi faire de sa cuisine années 80 qu’on a pas vraiment envie de mettre à la benne parce que :
on a pas trop les moyens d’en acheter une nouvelle ;
on considère que ce serait quand même ballot de jeter ces meubles, au demeurant bien conçus (à vue de nez par un artisan en plus) et qui en leur temps ont du coûter quelques mois de salaires ;
on préfère retaper les rossignols qu’acheter des objets neufs.
Cette petite diversion pour vous faire oublier que notre cuisine à nous n’a pas évolué de façon notable ces dernières semaines. Rien à voir avec mon récent coup de mou. Cette inactivité était due au fait que le contremaître / maître d’ouvrage / chef de chantier, j’ai nommé mon père, avait le genou en capilotade. Comme je suis infoutue de clouer correctement un lambris, le chantier est resté à l’état de chantier depuis tout ce temps.
Mais tout s’arrange peu à peu et les affaires reprennent de plus belle. Voyez plutôt :
Mmmouuuuais,
Je vous entends d’ici penser «purée, c’est moche», «limite c’était mieux avant», «mais que compte-t-elle faire de tout ce lambris ?».
Ce à quoi je réponds «patience, pas d’affolement, je vous promets que bientôt ce sera joli».
On parie ?
Une angoisse commence cependant à sourdre : quelle couleur là-dessus ? Notez, pendant que je pense gris ? vert ? sable ? rouge ? grège ? bleu ? je ne pense pas à compter mes pulsations cardiaques.
Mouarrrfff