Kitecheune
Chose promise (depuis perpète…) chose due ! M’en vas enfin vous parler de la cuisine.
Bon où en étions-nous déjà ? Ah oui je vous avais montré ceci qui vous avait laissés fort perplexes, je l’ai bien compris.
Mais j’avais oublié de vous montrer cela :
En fins observateurs, vous pouvez constater que les lambris ne vont pas jusqu’au plafond mais qu’ils s’arrêtent à une vingtaine de centimètres. Ils sont par ailleurs surplombés d’une tablette qui prendra bientôt l’allure d’une corniche.
Oui, voilà, ce genre de truc :
(mais sans l’éclairage hein, on est pas chez Joan Collins non plus).
L’avantage indéniable de cette… comment l’appeler ?… étagère ? est qu’elle produit un effet optique intéressant en «cassant» la verticalité des lambris. Le plafond paraît de fait moins haut et la pièce semble plus confortable. D’autre part, j’aurai ainsi la place pour ranger les rossignols et coucous amassés au cours des brocantes estivales…
Je sens les amateurs du style contemporain fort déçus. En effet, en perdant son look rustico / plouc / eighties / Pierrafeu, notre cuisine n’en gardera pas moins un esprit champêtre.
Bon, comme dirait Georges, quoi d’autre ?
Vous n’avez pu oublier l’enduit jaune et le papier peint vert crade (non, même après moult coupettes de Vouvray on oublie pas des trucs pareils… ). Au cas où, je vous rafraîchis quand même la mémoire :
Ces monstruosités ont enfin disparu pour laisser la place à …
ça !!!
C’est trop beau, trop blanc, trop brillant, trop parfaitement géométrique, trop lisse, trop sensuel (pardon je m’égare)... J’adore !!!
Je suis archi fan des faïences métro et, comme dirait Yoda, comblée d’aise je suis d’en avoir dans ma cuisine.
Du coup, même les vieux meubles, toujours dans leur jus, ont l’air d’avoir pris un petit coup de jeune (alors qu’avec toute la crasse qu’ils ont amassé depuis quelques semaines, je m’évanouis presque de honte quand une personne étrangère au cercle des intimes s’aventure dans la cuisine).
Bon, je ne vais pas faire plus long pour aujourd’hui. L’épopée de la cuisine n’ayant atteint ni son terme, ni son acmé, j’aurai encore deux ou trois petites choses à vous narrer.
La prochaine fois, je vous parlerai du choix cornélien des couleurs…