De la réalité au rêve (ou l'inverse ?)
La démolition des dépendances nécessitait une autorisation de la mairie sur laquelle nous n’avons évidemment pas fait l’impasse. Avouez qu’il serait quand même regrettable de reconstruire après démolition parce que nous aurions négligé la partie légale de la chose. Eh oui, ce genre de choses arrive, j’ai des exemples.
Etant maintenant solidement briefée sur le sujet, j’attire l’attention des joyeux bricoleurs qui s’en vont le cœur vaillant (et armés d’objets contondants comme on dit dans Navarro) démolir tout ce qui heurte leur sens de l’esthétique. Il se peut que la ruine au bout de votre jardin soit déclarée au cadastre, eh alors là, faites gaffe. Sans autorisation préalable, on pourrait vous obliger à la reconstruire et dans certains cas, vous seriez passible d’une amende.
Pour ce qui nous concerne, il fallait donc, petit a, une autorisation de démolir, petit b, une déclaration de travaux (eh oui, quand on aura tout cassé, il faudra bien un mur pour clôturer). La chose fut compliquée par le fait que nous nous trouvons dans une zone classée (deux monuments historiques à proximité) et que les autorisations devaient transiter par le service de l’architecture et du patrimoine. Ben oui, l’endroit est plutôt joli, seule mocheté des environs : la vilaine maison.
Il faut avouer que l’affaire fut rondement menée et que les autorisations nous ont été délivrées dans un délai très raisonnable.
Voici donc l’existant :
et le projet :
J’ai réalisé les plans moi-même (ben oui chef, pendant la pause déjeuner). Ils sont assez peu académiques (j’ai même ajouté des brindilles d’herbe par ci par là pour faire bucolique), les services instructeurs ont du être surpris, mais bon, apparemment ça leur a plu.
Voilà donc de quoi nous partons et où nous voulons en venir. Maintenant… YAPUKA comme on dit dans nos contrées septentrionales.