Mon amie benne
La benne me saoule depuis deux jours… (ben celle destinée à récupérer les gravats). Oui parce que nous avons décidé, qu’en ce week-end d’Armistice, nous allons abattre les dépendances qui nous bouchent la vue sur le jardin. Nous allons enfin voir clair. (bientôt des photos c’est promis).
Donc demain, on s’y colle. Enfin pas moi. Moi je m’occupe du ravitaillement en victuailles pour les courageux qui vont attaquer les murs à coup de massue et le sol au marteau piqueur. Là ça devient l’angoisse, l’horreur, l’enfer des gros travaux… ah, si je pouvais m’enfuir le temps d’un week-end. Mais bon je vais faire ma brave fille et supporter :
le boucan d’enfer (massues, perceuses, marteau piqueur, chutes de parpaings…)
la crasse, la saleté qui s’infiltre partout (poussière + pluie = ciment sur le sol de la maison )
la mauvaise humeur éventuelle, les jurons (P…. de porte, je me la suis prise en pleine tronche, etc, etc…)
Mais revenons à la benne. Il fallait bien prévoir un réceptacle pour recueillir les cochonneries (et bientôt la Live Box si ça ne s’arrange pas très vite de ce coté là !). Nous avons prévu large : 10 m3 soit à peu près 15 tonnes de gravats (15 tonnes ça fait combien de brouettes ?). Mais encore fallait-il avoir l’autorisation de la déposer, d’autant qu’elle va empiéter sur la route. Confiants, mardi (je reconnais que pour ce qui concerne les délais on s’est un peu foutu du peuple) nous avons donc demandé à la mairie une autorisation, sans se douter que puisque nous sommes sur une départementale, il fallait l’avis du Conseil Général. Diantre, pour si peu. Que les rouages de l’administration sont compliqués (loin de moi l’idée de critiquer : je ne vais pas mordre la main qui me nourrit quand même).
Après moult coups de téléphones, coups de colère et coups de blues, les choses se sont clarifiées et nous avons l'autorisation. Sans cela il aurait fallu remettre les travaux à plus tard et comble du ridicule, payer la location d’une benne que nous n’avions pas le droit de déposer (en plus ça coûte un œil ces choses là). Si l’expérience peut servir à quelqu’un…
Voilà où nous en sommes ce soir. Demain les choses sérieuses commencent… et dimanche je petit-déjeunerai en regardant le jardin.
A bientôt pour de nouvelles péripéties.